Vos témoignages


Quelle est la femme qui n’a pas de colites ? Moi, je n’en connais pas ! Alors au début de « mon histoire », rien d’inquiétant ! J’ai le ventre gonflé et il me fait mal depuis quelques semaines, et de plus en plus. Constipée. Pareil ! Je ne suis pas la seule !
Je m’appelle Brigitte et j’ai 54 ans en ce dernier semestre 2012. J’ai grossi et je ne peux plus fermer mes pantalons. Pourtant, pas plus d’appétit. Et cette fatigue ! Mon lit est de plus en plus mon meilleur ami… jusqu’au 11 Novembre.



Ma vie a basculé le week-end du 1er novembre 2015 quand à la campagne je me suis réveillée avec une cystite, une fois encore. Et nous devions recevoir des amis pour le weekend. La pharmacie du village n’a pas voulu donner de traitement sans ordonnance, donc, le lundi matin j’ai téléphoné à mon gynéco pour qu’il m’envoie cette ordonnance.
Il m’a fait remarquer que je n’avais pas fait de frottis depuis 2 ans or j’avais l’habitude d’en faire tous les ans depuis l’age de 25 ans. Donc visite immédiatement, tant pis si j’étais au bureau il voulait me voir tout de suite. Après l’examen il m’a dit : « comme d’habitude je ne vous téléphone pas si il n’y a rien »…


Je m’appelle Sandrine. Je vis dans la région parisienne. Mon histoire commence en 2004. J’ai trente et un ans. Cette année-là, cela faisait cinq ans que mon mari et moi essayons d’avoir un enfant. Après quatre assistances médicalisées à la procréation, nous allions faire notre première fécondation in vitro.
Lors de l’échographie, le docteur m’a annoncé que le projet était compromis car un kyste de cinq centimètres de diamètre s’était développé au niveau de l’ovaire. « Beaucoup de femmes vivent avec des kystes sans gêne toute leur vie », ce fut la dernière phrase du docteur qui devait réaliser nos rêves. Après cette énième déception, nous avons décidé de nous tourner vers l’adoption.


Bonjour,
Je m’appelle Éléonore, j’ai 43 ans et je vais bien !
Il y a 7 ans à l’âge de 36 ans, on m’a découvert un cancer du col de l’utérus, avec la présence de métastases au niveau des ganglions.
J’ai été traitée avec un protocole classique :





C’est nue comme un ver et les pieds coincés dans les étriers du fauteuil de l’échographiste que j’ai compris que j’avais un cancer.
J’étais venue sur le conseil de mon ostéopathe qui avait senti quelque chose de suspect en palpant mon ventre pétri d’endométriose et au transit un peu ralenti. Il n’était donc pas question de cancer, du moins selon moi.
La première radiologue « voyait quelque chose » sur le pelvis mais sans comprendre de quoi il pouvait bien s’agir. Ceux parmi vous qui ont visionné le film « alien » comprendront que j’aurais pu me croire sur le tournage d’un film d’horreur, lorsque, un deuxième praticien fourrageant avec frénésie dans mon vagin, muni d’un …. et le sourcil froncé, m’a annoncé «une masse d’origine indéterminée» et a pris un rendez vous pour moi en urgence pour subir une IRM.
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TEMOIGNAGE 1 : “Savoir s’entourer et parler librement de son cancer”
Tout est allé très vite. J’ai fait un frottis de routine en décembre. Un mois après, je me retrouvais à l’hôpital pour une première opération -je suis prise en charge en urgence- puis une deuxième car l’opération n’a pas suffi à enlever la tumeur. On me dit rapidement que je vais avoir des traitements, que je ne pourrais ni être enceinte, ni congeler mes ovocytes car de toutes façons mon utérus ne pourra plus accueillir de bébé. J’avais justement un projet de grossesse cette année-là. (suite…)