« Je ne veux pas servir de cobaye »
Il y a beaucoup d’idées fausses sur le essais cliniques, qui risquent de dissuader les patientes d’y prendre part.
Les essais cliniques servent à évaluer des traitements destinés à prévenir, diagnostiquer ou soigner les maladies, et à évaluer la sécurité et l’efficacité de ces nouveaux traitements.
En cancérologie, le plus souvent, on évalue le nouveau traitement par comparaison avec le traitement standard. Une partie des patients reçoit le nouveau traitement, avec ou sans le traitement standard, et l’autre le traitement standard et un placebo. En comparant les résultats des deux groupes, les chercheurs vont comparer l’efficacité des 2 traitements.
Il y a aussi les essais de phase précoces qui ne ciblent pas nécessairement un organe donné, mais les récepteurs à la surface des cellules tumorales, si ces récepteurs sont communs à plusieurs types de tumeur sur différents organes. Exemple : on trouve des récepteurs HER2 à la surface des cellules de cancer du sein et de l’ovaire.
Contrairement à une idée répandue, les essais cliniques ne sont pas réservés aux patients qui n’ont pas d’autre choix : un essai peut être utile à tout stade de la maladie. Et, en attendant trop longtemps, on risque de ne plus être éligible parce que la maladie a progressé ou parce que le nombre de traitements précédent ne permettra pas la participation.
En effet, pour participer à un essai, il faut satisfaire à plusieurs critères : stade de la maladie, caractéristiques biologiques, état général… la participation est totalement volontaire et, avant toute participation, vous serez amené à donner un « consentement éclairé ». L’oncologue sera disponible pour répondre à toutes vos questions.
Les essais cliniques sont parfaitement encadrés, et leurs protocoles soumis à diverses approbations, afin de vérifier leur conformité aux réglementations existantes
Pour en savoir plus : https://www.arcagy.org/infocancer/en-savoir-plus/essais-therapeutiques-recherche-clinique/le-cadre-legal.html/
Partager la page