Tumeurs rares

Les tumeurs germinales

Les tumeurs germinales de l’ovaire, bien que rares, représentent 6 % des tumeurs ovariennes avec environ 100 nouveaux cas annuels en France. La majorité sont bénignes, mais les formes malignes nécessitent une combinaison de chirurgie et de chimiothérapie. Une surveillance rapprochée est essentielle pour prévenir les rechutes précoces.

Les tumeurs germinales de l’ovaire sont des tumeurs rares représentant environ 6 % des tumeurs de l’ovaire avec une incidence annuelle en France de 0,5 % pour 100 000 femmes soit une centaine de nouveaux cas annuels en France.

Les tumeurs malignes rares se rapportant à cette catégorie sont principalement :

  • Les tumeurs dysgerminomateuses (tumeurs vitellines, dysgerminomes, carcinomes embryonnaires, choriocarcinomes)
  • Les tumeurs non dysgerminomateuses (tératomes immatures avec ou sans tératome mature, 
  • Les struma ovarii 
  • Les carcinoïdes sur tératome mature
  • Les tératomes cancérisés hors carcinoïdes

Les symptômes habituels sont les même que ceux des autres tumeurs ovariennes : sensation de gonflement ou pesanteur abdominal, douleurs, mictions fréquentes.


Prise en charge

Dans 95% des cas, les tumeurs germinales de l’ovaire sont bénignes et représentées essentiellement par des tératomes kystiques bénins dont le diagnostic pose peu de problème et dont le traitement est une chirurgie d’exérèse sans autre traitement.

Dans 5% des cas, il s’agit de tumeurs malignes dont la guérison peut être obtenue grâce à la combinaison d’une chirurgie et surtout d’une chimiothérapie. Ces tumeurs sont souvent d’analyse complexe sur le plan microscopique. La chirurgie de ces tumeurs qui surviennent habituellement chez des femmes jeunes en âge de procréer, sera toujours soucieuse de préserver au maximum la fonction hormonale ovarienne et la fertilité. Les objectifs de cette chirurgie consisteront à faire l’ablation totale de la tumeur en conservant le plus souvent possible l’ovaire contra-latéral et l’utérus en vue de grossesses ultérieures.


Surveillance

Dans tous les cas une surveillance étroite est nécessaire. Elle doit être intensive au début car le risque de rechute est surtout précoce.

IMAGYN Écoute

Vous n’êtes jamais seule

Un doute ? Une question sur les cancers gynécologiques ?

Permanence les lundis et mardis

de 10h à 12h et de 14h à 17h

07 66 63 13 11

Permanence les mercredis et jeudis

de 10h à 12h et de 14h à 17h

07 83 81 12 86

Permanence les vendredis et samedis
de 10h à 12h et de 14h à 17h

07 49 62 28 09