Gwendoline HAMON et IMAGYN :
"une belle histoire, une belle rencontre …"
Tout a commencé par son livre « Les dieux sont vaches », par l’histoire qu’elle a su raconter de façon si belle, si touchante de la maladie de sa mère et de son parcours. Ce récit ressemble tant à ce que nous traversons en tant que patientes : les doutes, les questionnements et les souffrances.
Sans aucune hésitation, avec un élan incroyable, Gwendoline a accepté de nous rejoindre en mars 2017, pour nous aider à faire avancer nos actions et pour les porter sur la place publique.
La maladie, elle l’a vue de près, elle l’a vécue en tant que proche. Et c’est tout naturellement que les liens se sont crées, des liens forts et vrais.
Elle fait partie de l’association et c’est notre moteur. Elle nous aide en utilisant sa notoriété, son énergie son charisme et sa gentillesse.
Nous n’avons pas de mots assez forts pour la remercier… Nous ne pouvions pas rêver meilleure Marraine ! Merci Gwendoline !
Le mot de notre marraine
Pourquoi s’engager à soutenir la lutte contre les cancers gynécologiques et l’association IMAGYN ?
En premier lieu et avant toutes autres raisons par ce que c’est un combat de femmes et qu’il n’est plus temps de s’incliner ; ni face aux institutions, ni face aux tabous sociétaux.
Nous devons prendre à bras le corps (comme c’est le cas de la gente féminine depuis la nuit des temps !) ce qui nous concerne avec fermeté, nous en avons les aptitudes, le courage mais malheureusement pas toujours les moyens, prenons les armes et concrétisons pour celles qui ne le peuvent pas des victoires qui nous offrirons plus de tribunes ! Les femmes protègent leurs enfants, leur famille, leurs hommes mais, on ne le dira jamais assez ne savent pas toujours être bienveillantes pour elles-mêmes.
Je m’engage également auprès de l’association IMAGYN et sa formidable équipe de guerrières, par ce que ma mère est partie très, trop vite, à cinquante-huit ans d’un cancer de l’utérus et que je sais, j’ai vu, j’ai vécu, j’ai senti cette maladie de près. Et c’est « du lourd » comme disent les jeunes !
Aucune maladie n’est belle, mais celle-là, en plus des douleurs, des protocoles difficiles, de la peur, celle-là génère une honte, un embarras, une gêne parce qu’elle est liée à notre plus profonde intimité.
J’ai été abasourdie d’apprendre que la moitié de ces cancers n’existeraient pas si toutes les femmes allaient une fois par an se faire dépister avec un simple frottis et une écho pelvienne.
Bien entendu, certains de ces crabes ne sont pas détectables avec ces deux examens (bénins et sans aucune douleur), il faut quelquefois aller plus loin avec des biopsies et je sais que les cabinets médicaux sont quelquefois très éloignés des habitations et les médecins réfractaires aux examens, mais il est immensément regrettable qu’il y ait tant de malades alors qu’une grande partie d’entre elles pourraient être en pleine forme.
Les essais cliniques avancent, les études mondiales démontrent que la science est bonne élève et que la médecine finira par gagner mais se prémunir commence par se respecter, de la tête aux pieds. Certaines diront qu’elles n’ont pas le temps !
Mais quel temps leur restera-t-elles si on leur découvre cancer gynéco en stade 4 !
Je suis très touchée par Coralie Marjolet qui m’a contacté après avoir lu le livre que j’ai écrit sur la maladie de ma mère et qui ne respire que pour ces femmes atteintes si violemment, elle se démène pour cette cause comme si sa vie en dépendait, je suis bouleversée par les patientes combatives que je rencontre à chaque réunion et par l’énergie démente de Brigitte Massicault, la Présidente d’IMAGYN qui elle aussi se traine un traitement lourd depuis des années et sautille en souriant comme une jeune fille amoureuse.
J’aimerais juste avec mes petits moyens et ma grande énergie, aider les femmes à prendre en considération leur corps, qu’elles n’aient pas honte, pas peur de se faire dépister, qu’elles n’hésitent plus, au moindre doute à consulter et même à imposer aux médecins un examen si cela les rassure et que cet acte devienne une habitude, une habitude pour se faire du bien, « parce qu’elles le valent bien ».
Notre intimité, c’est la féminité, c’est l’amour, le plaisir, c’est donner naissance, on doit y faire plus attention qu’au reste.
La campagne "Star, sexe et gynéco"
"Ça y est ! On y est enfin, le rêve devient réalité …En cette fin d’après midi ensoleillée, le miracle fût pour cette conf de presse pour la présentation de ces magnifiques spots!
Nous sommes partis de rien et nous voilà avec deux spots de prévention merveilleux qui, je l’espère, vont ouvrir les consciences, aider les femmes à se regarder et à écouter leur corps.
Sauver des vies… informer, éduquer, prévenir… se sentir utile..
Merci à toutes ces personnalités démentes qui ont accepté de soutenir cette cause, merci à mes amis géniaux Raphael de Andreis et son équipe dirigée par Christophe COFFRE, merci à mon pierrot, Pierre RAMBALDI avec Big prod « la fantastique », merci à Eric JOURDAN et Mediavision, merci à Caroline CHAMPETIER l’immense chef op et merci à la grande, la douce, la talentueuse Julie NAVARRO qui a réalisé ces films avec tact, poésie, humour et subtilité.
Les cancers gynécologiques, on va enfin en parler, faire de la prévention et faire avancer la société sur ces sujets tabous dont personne ne voulait dire un mot!
Merci à toutes ces gonzesses magnifiques, à l’équipe technique extraordinaire composée exclusivement de filles, merci à Hélène la directrice de production du siècle, à Coralie, à Brigitte, à Eléonore, à Sandrine et à toute l’équipe d’IMAGYN qui n’ont jamais lâché malgré la maladie, la fatigue, les angoisses.
Alors les filles, les femmes, les nanas, les gonzesses, les meufs, les dames, c’est une fois par an la consultation gynécologique ! “
Gwendoline HAMON, le 3 mai 2018
Partager la page