Chez les patientes traitées présentant un cancer du col de stade précoce, le taux de survie global à 5 ans dépasse les 90 %.
Chez ces patientes, la fréquence des récurrences est de l’ordre de 10 à 20 % des cas, notamment chez les patientes présentant des facteurs histo-pronostiques défavorables.
Vous devez signaler à votre médecin les signes et les symptômes suivants :
- Des pertes vaginales,
- Une douleur lors des rapports sexuels,
- Un gonflement du ventre (liquide dans la cavité abdominale),
- Des troubles urinaires : douleur, cystite,
- Des douleurs du rectum,
- Une sensation de fatigue qui persiste, une perte d'appétit et tout nouveau symptôme inhabituel persistant.
Le suivi en pratique
Le suivi des premières années est très important car les trois quarts des récidives ont lieu dans les deux années suivant le traitement initial, tout en sachant que 10 % des rechutes peuvent survenir après 5 ans.
De ce fait, les spécialistes considèrent que des consultations programmées de la façon suivante, offrent les meilleures chances de détection précoce d’une éventuelle récidive.
Tous les 4 mois, pendant les 2 premières années.
Tous les 6 mois, les 3 années suivantes.
Tous les ans, après 5 ans.
Le suivi standard
Il est très simple !
Le gynécologue ou le cancérologue procédera à un examen clinique et gynécologique.
En cas de conisation simple, le col de l’utérus n’ayant pas été enlevé, un frottis de dépistage et une colposcopie avec, éventuellement, des biopsies, seront réalisés.
Les examens à faire
Une échographie abdominale est proposée, à titre systématique 3 à 6 mois après l’intervention chirurgicale. Une échographie endovaginale pourra être, aussi, demandée.
Si vous avez bénéficié d’un traitement conservateur, une IRM annuelle est habituellement demandée.
Le dosage et le suivi du marqueur tumoral SCC pourra être demandé en cas de cancer de type épidermoïde.
Des analyses sanguines pour vérifier les fonctions hépatiques, une radiographie pulmonaire, un scanner abdomino-pelvien, une scintigraphie osseuse ne sont pas prescrits de façon systématique. Ces examens peuvent être nécessaires si des symptômes ou une anomalie au cours de l’examen clinique suggèrent une possibilité de récidive.
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