Ovaires et trompes

L’épidemiologie

 

LA MALADIE EN BREF
…………………………………………………………………………………………………………………………………….

Le cancer de l’ovaire (cancer ovarien) est une maladie relativement peu fréquente.

Sa cause ou ses causes précises sont encore, actuellement, mal connues.

La plupart des cancers de l’ovaire résulterait de la transformation maligne des cellules constituant le tissu de surface de l’ovaire ou de la trompe, un épithélium, dont la caractéristique anatomique est d’être en contiguïté avec le   péritoine.

 

UNE INCIDENCE VARIABLE…
…………………………………………………………………………………………………………………………………….

UNE INCIDENCE A LA BAISSE ? 

L’incidence de la maladie est variable selon les pays. Elle est élevée aux USA, au Canada, en Europe et aux États-Unis, faible au Japon.

L’incidence de la maladie décroit depuis plusieurs années. Ceci pourrait être expliqué d’une part, du fait de l’augmentation du nombre de femmes prenant des contraceptifs oraux et, d’autre part, en raison d’une diminution du nombre de grossesses par femme.

Cependant, l’incidence pourrait ré-augmenter en raison, notamment, du nombre de femmes en surpoids ou obèses.

UN MEILLEUR PRONOSTIC

En 2015, la maladie a causé 161 000 décès. Il faut néanmoins souligner que la mortalité, ajustée pour l’âge, a baissé de 8 %  entre 2005 et 2015.

 

EN FRANCE...
…………………………………………………………………………………………………………………………………….

QUELQUES CHIFFRES… 

Avec près de 5 200 nouveaux cas estimés en 2018, le cancer de l’ovaire se situe au 5ème rang des cancers féminins.

Le taux annuel d’incidence standardisé   pour 100 000 femmes est de 7,1 et est en décroissance de 14% entre 1990 et 2020.

Durant son existence, environ une femme sur soixante-dix développera la maladie.

L’incidence de ce cancer diminue depuis 1990 et cette tendance s’accentue depuis 2005. Elle a diminué en moyenne de 0,6 % par an entre 1980 et 2015 (9,1 cas par an pour 100 000 en 1980 contre 7,1 cas en 2015).

QUI EST À RISQUE ? 

L’âge médian de découverte est de 68 ans.

Le cancer de l’ovaire est plus fréquent après la ménopause avec un maximum chez les septuagénaires.   Ainsi, pour les femmes âgées entre 75 et 79 ans, l’incidence annuelle   pour 100 000   est de   54 femmes.

SON PRONOSTIC 

Les faits… 

C’est un cancer dont le pronostic reste réservé.

La maladie se comporte donc, de plus en plus, comme une affection chronique avec des rechutes et donc des chimiothérapies itératives qui allongent la survie.

Le nombre de patientes en vie augmente significativement…   

Entre 2002 et 2012, une baisse de 10 % les taux de mortalité en Europe et en France a été rapportée dans une étude récemment publiée…. Une des explications serait liée à l’utilisation de contraceptifs oraux.

L’évolution de la mortalité est proche de celle de l’incidence avec une diminution qui s’accélère entre 2005 et 2012 (3 111 décès, en 2017).

La survie nette 

Elle est de 40 % à 5 ans et de 32 % à 10 ans, est en nette en amélioration.

 

Mise à jour 1er avril 2020