Les tumeurs limites n’envahissent ni le tissu conjonctif, ni le stroma. Si elles essaiment en dehors de l’ovaire, elles ne touchent pas le péritoine. Comme elles n’envahissent pas l’ovaire, leur évolution est lente et leur pronostic est meilleur que celui des autres tumeurs invasives.
Tous les kystes présentant des végétations (sorte d’extensions) intra-, mais surtout extra-kystiques, doivent, a priori, être considérés comme des tumeurs frontières.
La dégénérescence possible en carcinome invasif explique pourquoi le traitement doit être chirurgical.
Pour les formes limitées à l’ovaire, le traitement est conservateur chez les patientes jeunes sans indication de chimiothérapie complémentaire.
S'il existe une extension péritonéale (implants), cette forme peut être invasive dans certains cas. Seuls les implants invasifs peuvent nécessiter une chimiothérapie complémentaire à la chirurgie.
Après l'opération, le suivi standard comprend :
- Un examen gynécologique
- Le dosage du CA 125 tous les 4 mois pendant 2 ans, puis tous les 6 mois les 3 années suivantes et ensuite tous les ans
- Une échographie abdomino-pelvienne tous les 6 mois pendant 5 ans puis tous les ans
Ces tumeurs sont de bon pronostic.
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