Le carcinome in situ
L’application de pommade au 5-fluoro-uracile est parfois utile pour traiter des lésions très limitées.
Le traitement standard consiste en une vaporisation au laser des lésions, sous guidage au microscope. Une vaginectomie partielle peut aussi être proposée dans certains cas. En cas de doute sur la présence d’une lésion invasive, une vaginectomie totale peut être nécessaire.
Chez les femmes jeunes, un essai de traitement chirurgical conservateur, suivi d’une irradiation limitée peut être envisagé.
Les lésions invasives
Stade I, N0 et tumeur superficielle de moins de 2 cm
Elles sont habituellement traitées par radiothérapie (externe et/ou curiethérapie).
Les lésions au stade I du tiers supérieur peuvent être traitées par une hystérectomie totale, une vaginectomie totale et un curage ganglionnaire pelvien. Si la lésion atteint le tiers inférieur du vagin, les ganglions inguinaux doivent être irradiés.
Stade I > 2 cm et autres stades
Ces tumeurs sont traitées par irradiation externe et curiethérapie vaginale.
Les carcinomes épidermoïdes du vagin sont très peu chimiosensibles. La chimiothérapie adjuvante n’a pas prouvé son efficacité dans les carcinomes épidermoïdes ni dans les adénocarcinomes.
Le cas des sarcomes
A l’opposé, les sarcomes de l’enfant sont chimiosensibles. On utilise, alors, des associations de cisplatine ou de cisplatine avec du 5-FU. Plus rarement, on peut vous proposer de protocoles comportant de la vincristine, de l’actinomycine D, du cyclophosphamide ou du VP16.
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