Corps de l'utérus (endomètre)

Les tumeurs bénignes

 

LES FIBROMES OU LÉIOMYOMES

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DE QUOI S’AGIT-IL ?

Les léiomyomes sont les tumeurs bénignes de l’utérus les plus fréquentes chez les femmes de la quarantaine. Les femmes peuvent avoir plusieurs fibromes à la fois.

Dans la plupart des cas, les fibromes ne se manifestent par aucun symptôme et ne nécessitent aucun traitement. Selon la taille et l’emplacement du fibrome, des symptômes peuvent apparaître. Ces symptômes sont, soit des saignements vaginaux intermittents ou « ménorragies », soit des règles trop abondantes ou métrorragies. Parfois, des pertes vaginales et des mictions fréquentes sont rapportées par les patientes.

L’EVOLUTION DES FIBROMES

A l’âge de la ménopause, les fibromes utérins ont tendance à diminuer en taille, voire à disparaître.

LE TRAITEMENT DES FIBROMES

Si le ou les fibromes entraînent des saignements importants ou s’ils compriment les organes avoisinants ou s’ils causent des douleurs, la chirurgie ou un autre traitement peut être recommandé. Dans certains cas, les tumeurs peuvent être enlevées sans retirer l’utérus entier (myomectomie) selon l’âge et les désirs de procréation de la patiente. Traitées, les tumeurs bénignes ne récidivent pas.

 

LES POLYPES

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Les polypes utérins sont des tumeurs bénignes. Des étude ont montré qu’un risque de malignité était retrouve dans 4 % des cas.

Le traitement des polypes consiste en une révision utérine (curetage). Ils ne se transforment pas en cancer

 

L’ENDOMÉTRIOSE

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DE QUELLE MALADIE S’AGIT-IL ?

L’endométriose est une maladie fréquente qui touche de 5 à 10 % de la population féminine.

C’est une prolifération bénigne qui affecte l’endomètre. Elle est définie par la présence de tissu histologiquement identique à l’endomètre en dehors de la cavité utérine.

L’endomètre peut essaimer en dehors de l’utérus et se greffer dans différentes parties du pelvis ou plus rarement en dehors du pelvis.

Bien que cette dissémination rappelle le cancer, l’endométriose est toujours une affection bénigne au sens cancérologique du terme.

QUI TOUCHE-T-ELLE ?

Elle touche plus volontiers les femmes de la trentaine et de la quarantaine, particulièrement chez celles qui n’ont jamais été enceintes.

LES SYMPTÔMES

Ils apparaissent lorsque du tissu utérin (endomètre) non cancéreux commence à proliférer à l’extérieur de l’utérus et affecter les organes avoisinants. L’endométriose peut alors occasionner :

  • Des douleurs pelviennes chroniques
  • Des règles douloureuses ou dysménorrhée
  • Des douleurs à l’occasion des rapports sexuels ou dyspareunie profonde qui est le signe le plus évocateur de la maladie
  • Des douleurs à la défécation
  • Des douleurs en urinant ou dysurie.

Ces signes sont le plus souvent cycliques et apparaissent lors de la 2ème partie du cycle et pendant les règles. Ils sont d’aggravation progressive. Cependant, tous ces symptômes peuvent être absents, la maladie est alors dite, asymptomatique.

Assez souvent, l’endométriose est associée à une stérilité.

LE TRAITEMENT DE L’ENDOMETRIOSE

Il consiste en un traitement hormonal, soit à base de contraceptifs oraux, soit en modifiant la sécrétion hormonale de l’hypophyse par des agonistes de la LH-RH.

Parfois, une chirurgie est nécessaire. Lorsque celle-ci est nécessaire, elle est réalisée sous cœlioscopie.

 

Mise à jour 15 novembre 2014